Introduction

Le présent rapport est le troisième que je publie à titre de commissaire du Centre de la sécurité des télécommunications. Le moment est bien choisi, selon moi, pour présenter la nature du travail qu'effectue mon bureau et la qualité des relations qui se sont établies entre ce dernier et le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC).

Plusieurs dizaines d'années d'expérience dans le domaine juridique m'ont appris que l'élément le plus important d'une relation est la confiance. Cela est vrai pour toutes les relations, y compris celles qu'entretiennent mon bureau et le CSTC. D'après moi, la confiance n'est pas un droit. C'est quelque chose que l'on gagne par son intégrité et son professionnalisme. Le CSTC a gagné cette confiance en faisant la preuve d'un engagement envers la protection de la sécurité nationale et en s'acquittant de ce mandat dans le respect de la loi et de la vie privée des Canadiens. Pour mon bureau, la confiance est le fruit d'un processus d'examen rigoureux, approfondi et juste.

En raison de la nature de son travail, le CSTC doit exercer une grande partie de ses activités dans le secret. Le rôle de mon bureau consiste notamment à représenter l'intérêt public dans le cadre de la reddition de comptes d'une façon qui favorise un examen efficace sans toutefois compromettre sans raison la mission confiée au CSTC par la loi.

Mes prédécesseurs et moi-même avons toujours reconnu que la prévention est un aspect important du rôle conféré au commissaire par la loi. De ce fait, la plupart de mes recommandations visent à corriger des lacunes en ce qui a trait aux politiques, aux procédures et aux pratiques du CSTC, afin de renforcer le cadre de conformité et de réduire les risques pour la vie privée.

Au cours des trois dernières années, j'ai indiqué n'avoir trouvé aucun défaut de conformité à la loi. Cependant, il peut arriver (et cela s'est produit) que je sois en désaccord avec le CSTC relativement à un point particulier ou que les justifications ou les renseignements donnés par l'organisme ne me satisfont pas. Dans ces cas, je demande à mon équipe d'examiner la question aussi attentivement qu'il le faut. La façon dont ces questions sont abordées peut raffermir la confiance professionnelle entre les deux organisations.

Alors que mon premier mandat touche à sa fin, je suis heureux de constater que la confiance mutuelle et l'engagement envers des valeurs démocratiques ont nourri une relation de travail productive. Je salue le leadership dont a fait montre le CSTC dans son engagement à se conformer à loi et à protéger la vie privée des citoyens.

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